HSBC Private Bank S.A, victime d’un vol de données, présente des excuses à ses clients
banqueBanque MAGHSBC2HSBC : Vol grave de données en Suisse2
Au début de ce mois, les autorités suisses ont transmis à la banque des fichiers de données montrant que certaines informations sur ses clients s’étaient trouvées compromises. De fait, la banque a décidé de prendre contact avec ses clients pour présenter des explications et des excuses pour la menace que représente ce vol pour leur vie privée. La banque ne croit pas que les données dérobées aient permis, ou soient susceptibles de permettre à un tiers d’avoir accès aux comptes d’aucun de ses clients.
Il ne fait pas de doute à présent que ce piratage, qui a été perpétré par un ancien employé du service informatique il y a environ 3 ans, concerne environ 15 000 clients existants qui détenaient des comptes auprès de la banque en Suisse avant octobre 2006. Les informations volées se limitent aux comptes de nos clients en Suisse, à l’exclusion des comptes de l’ex-HSBC Guyerzeller. Les données compromises ne concernent aucune des agences de la banque hors de Suisse, qui utilisent des systèmes de sécurité séparés, ni aucune des autres entités du Groupe HSBC.
Une copie d’une portion significative des données a été restituée à la banque le 3 mars 2010 par le Ministère public de la Confédération. Les autorités françaises avaient auparavant saisi les fichiers de l’ancien employé du service informatique, qui s’était enfui de Suisse alors qu’il était sous le coup d’une enquête, avant de les transmettre au Ministère public helvétique.
2HSBC : Renforcement des systèmes de sécurité2
La banque fait tout son possible pour veiller à ce qu’un tel événement ne puisse pas se reproduire et elle a déjà apporté des améliorations significatives à son système de sécurité, dépensant plus de 100 millions de SFR pour renforcer les systèmes et améliorer la sécurité.
Enquête interne
[(La banque coopère avec les autorités helvétiques et poursuit sa propre enquête. De plus, une enquête criminelle a été ouverte par le Ministère public de la Confédération. Les autorités suisses nous ont confirmé qu’elles n’approuveraient pas l’utilisation des données dérobées en réponse aux demandes des autorités étrangères. Les autorités françaises, quant à elles, ont informé les autorités helvétiques que les données qu’elles détiennent ne seraient pas utilisées de manière inappropriée.)]
Source HSBC