Sapin : un geste en faveur des petites retraites sur la table
2Sapin : un geste en faveur des petites retraites "sur la table"2
Dans le cadre du plan d’économiesdu gouvernement, les retraites ne doivent en principe pas être revalorisées avant octobre 2015, et des élus de la majorité ont insisté ces derniers jours pour un geste en faveur des plus modestes.
"Oui, cette question est sur la table", a déclaré M. Sapin lors d’une conférence depresse de présentation du programme de stabilité, semblant vouloir apaiser les esprits. "Nous travaillons sur le sujet", a-t-il ajouté évoquant des discussions avec les groupes de la majorité. Mais il s’est interrogé : "qu’est-ce qu’une petite retraite, jusqu’à quel niveau, suivant quel mécanisme ?".
Le ministre a rappelé qu’il n’était "pas question de baisser les retraites", mais a reconnu que "quand on en gèle le niveau, avec une hypothèse d’inflation de 1,5% c’est un effort".
Plus globalement, il a souligné que le programme de stabilité était "un document que nos partenaires européens et que la loi française nous oblige à élaborer".
"C’est une très bonne chose. Mais ce n’est pas le détail, mesure par mesure, jusqu’à la dernière centaine de millions d’économies", a-t-il souligné.
Après, il y aura des documents "qui traduisent ceci en droit", a indiqué le ministre, citant d’abord la loi de finances rectificative où les mesures en faveur des ménages les plus modestes (500 millions de coup de pouce fiscal dès 2014) devront notamment trouver leur traduction.
Puis, il y aura la loi de finances et la loi de finance de la sécurité sociale qui seront discutées selon le calendrier habituel à l’automne, a ajouté M. Sapin.
"C’est là que se traduiront précisément l’ensemble des dispositions qui sont aujourd’hui présentées globalement", a-t-il indiqué.
En réponse aux inquiétudes dans les rangs de la majorité sur ce plan d’économies sans précédent, M. Sapin a souligné qu’il était "parfaitement légitime de la part d’une majorité de débattre et de discuter du contenu de ces dispositions".
Il a souligné que la position du gouvernement était "ferme sur les grandes orientations et extrêmement ouverte sur le détail des dispositions", notant que les économies ne seront pas remise en cause, mais qu’"à l’intérieur de ces 50 milliards, toutes les évolutions sont possibles".
retraite