Crédit Immobilier de France : Entre flou et incertitude, l’errance continue

CIF : 2 400 collaborateurs restent dans le flou le plus total sur leur avenir. La banque spécialisée dans le prêt social ne connaît toujours l’issue de son sauvetage de la faillite de l’été dernier par l’Etat. Entre reprise partielle par la Banque Postale, ou création d’une nouvelle entité, aucune décision n’a été pour l’instant choisie.

2Vers la création d’une nouvelle entité ?2

Après avoir déjàannoncé, mi-octobre, le renforcement de son offre de prêt social àl’habitat, la Banque Postale a précisé mercredi ses ambitions. Elle prévoit d’accorder un milliard d’euros de prêts àcette clientèle en 2013 et vise même "près de trois milliards d’euros àterme".

Dans sa communication, elle ne mentionne pas le principe de création d’une nouvelle entité, qui avait pourtant été validé par l’Elysée àl’issue d’une réunion fin novembre.

2La Banque Postale et le CIF : C’est Je t’aime, moi non plus !2

"La Banque postale est globalement sur le même discours depuis quelques mois : elle considère avoir la capacité de faire les prêts àune partie de cette clientèle par elle-même", a commenté M. Bouvard en réaction àcette annonce.

"Je ne doute pas de la bonne volonté de la Banque postale. Ce que je dis depuis plusieurs mois, c’est que nous sommes sur un métier spécifique", a-t-il ajouté.

"Si on reste dans l’idée de faire uniquement avec le réseau de la Banque Postale, je pense qu’on sera moins efficace et que cela prendra plus de temps", a estimé l’ancien président de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts.

"J’espère que les discussions qui doivent se poursuivre permettront d’aboutir àla création d’une entité spécifique", a déclaré l’ancien député UMP. "Ce n’est pas simplement une préoccupation par rapport au CIF, c’est aussi lié àla capacité de la Banque postale de réussir un métier nouveau", a-t-il fait valoir.

Mêmesi le projet d’une entité n’est pas mà» que par cette préoccupation, M. Bouvard a concédé qu’il permettrait "également" de reprendre davantage de salariés du CIF que ce que propose, en l’état, la Banque Postale (jusqu’à300 sur 2.400).

"Nous sommes convaincus que l’expertise qu’adéveloppée le CIF est un savoir-faire irremplaçable", a déclaré M. Bouvard.

2En cas d’absence d’avancée, le pire serait demandé : le choix de l’exécutif2

En cas d’impasse dans les discussions, le PDG du CIF a estimé qu’il faudrait que l’exécutif tranche.

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