Retraite : 80 ex-salariés de Renault réclament justice !
2Retraite : des salariés de Renault montent aux créneaux !2
Mardi 6 mars 2012, des sources syndicales ont informés l’AFP que près de 80 salariés de l’usine Renault Sandouville, près du Havre, ont saisi le tribunal des prud’hommes afin d’obtenir des compensations à la réforme des retraites qui les prive, après leur "départ volontaire", de plusieurs mois de revenus.
Ces anciens salariés ont déposé leur demande de nullité de la convention de départ auprès du tribunal des prud’hommes du Havre lundi et demande à minima que Renault prenne à sa charge leur manque à gagner.
Agés de 58 ou 59 ans aujourd’hui, ces ex-salariés avaient quitté l’usine pour être pris en charge par les Assedic dans le cadre d’un vaste plan de départs volontaires entre 2008 et 2009.
Accessibles pour certains au dispositif "carrières longues", ils espéraient pouvoir partir à la retraite après leur période d’indemnisation. Mais avec le report depuis 2011 de l’âge légal de départ de 60 à 62 ans, ils se voient privés de ressources durant plusieurs mois - quatorze pour les plus pénalisés - et obligés de rechercher du travail.
Quelque 1.350 salariés avaient quitté l’usine de Sandouville dans le cadre du Plan Renault Volontariat (PRV), qui prévoyait un total de 4.000 départs dans la maison mère en France et 2.000 autres dans les filiales françaises et européennes du groupe.
retraite